Pour découvrir le Liège de Simenon, lire « Pedigree », « Je me souviens », « Le témoignage de l'enfant de choeur », « Les Trois Crimes de mes amis », « La Danseuse du Gai-Moulin », « Le Pendu de Saint-Pholien », « L'Ane rouge », « Crime impuni », « La Rue aux trois poussins », « Faubourg », « Les Noces de Poitiers ».

Oeuvre des Ateliers LHOEST.

Le buste de Georges Simenon, place du Congrès à Liège, inaugurée en juin 92, est montré ici avant qu'un vandale ne scie la pipe, au début de juillet 92

La place Saint-Lambert, à droite le Grand-Bazar où Simenon a acheté sa première pipe à l'âge de 13 ans et juste avant le Grand-Bazar l'innovation, sa mère y avait été vendeuse. Actuellement la FNAC.

Une autre vue de l'innovation et du Grand-Bazar en 1905

Place du Marché,  sur la façade de l'hotel de ville, la plaque commémorative pour les policiers mort pour la patrie. Un des noms des martyres est Arnold Maigret. On raconte que le jeune reporter et le policier se sont côtoyés en effet Simenon était reporter à la Gazette de Liège et couvrait les faits divers (les chiens écrasés en terme de journaliste)Peut être s'est-il inspiré d'Arnold Maigret pour son héro ?

Arnold Maigret est mort en déportation en 1945.

 Parmis tous ces camarades héros, Maigret Arnold mort pour la patrie en déportation.

Rue Léopold près du Pont des Arches, naissance de Simenon au numéro 24. Une plaque commémorative apposée sur la façade du bâtiment a été inaugurée le 17 mai en présence de Mylène Demongeot, Marc Simenon,Marie-Jo et Pierre Simenon. Marie -Jo se suicidera un peu plus tard causant là un des drames de la vie de Georges Simenon.

Quelques mois après la naissance de Georges la famille Simenon déménage au 5 de la rue Degeldre aboutissant rue Léopold

La pharmacie Germain qui se trouvait au 13 de la rue Pied du Pont des Arches qui vendait les pillules purgatives pour pigeons. Une boîte de ces pilules figure dans la bibliothèque de Simenon au château de Colonster, objet fétiche de l' écrivain. Cette maison fut détruite en 1966.L'intrigue du Roman de Simenon " Au pont des Arches " raconte l'histoire d'un pharmacien spécialisé dans les pilules purgatives pour pigeons et de son fils.

le Pont des Arches 1905 avec la pharmacie Germain cerclée de rouge

Le Pont des Arches début du vingtième siècle qui donne ici sur la rue Léopold, où naquit l'écrivain.  Le plus vieux Pont de Liège, Simenon le traversait tous les jours pour se rendre à son travail à la gazette de Liège. En dessous de la flèche de nouveau la pharmacie Germain disparue de nos jours. Les trams amenant de la campagne les visiteurs pour Liège. Ce pont a été reconstruit en 1859 et inauguré solennellement le 20 octobre 1860 par Léopold 1er Roi des belges. Il sera dynamité pendant la grande guerre. D'autres édifices l'avaient précédé à peu près au même emplacement. Le premier élevé en l'an 1036 fut emporté dans une débâcle de glaces en 1409, reconstruit en 1446, il fut de nouveau renversé par les crues de la Meuse en l'an 1643 et remplacé en 1657 par le prédécesseur de celui-ci

La Façade de la pharmacie Germain  un jour de marché (La Batte) et pendant les crues de la Meuse de 1926 On peut voir sur la façade, la publicité des pilules purgatives pour pigeons, spécialité de la maison Germain

Le roman porte un sous-titre : petit roman humoristique de mœurs liégeoises.

Achevé d'imprimer : [fin décembre 1920 ou début janvier 1921].
Liège, Imprimerie Bénard ; 14 x 21 cm, 96 pages ; préface de l'auteur ; illustrations de Luc Lafnet, Jef Lambert, Ernest Forgeur et Joseph Coulon ; couverture illustrée par Luc Lafnet .
Tirage : 1'500 exemplaires, non numérotés et non justifiés.
Pas de grands papiers.

Au pont des Arches est le premier roman de Simenon. C'est aussi sa première tentative littéraire (par opposition à ses écrits journalistiques et à ses contes galants) à être publiée. Illustrations par quatre de ses compagnons de la Caque, sorte de club phylosophique et artistique que Simenon fréquentait alors

 l'imprimeur-éditeur Bénard consent à lui imprimer son livre à 1'500 exemplaires, pour autant que l'auteur trouve lui-même 300 souscripteurs avant de commencer le tirage.  ils On reconnaît dans les personnages de fiction les travers et les apparences de quelques proches de l'auteur. Celui-ci avouera, en 1945, avoir pris pour victimes ceux-là qui venaient de me tendre une main cordiale et indulgente. En particulier, il a croqué Joseph Demarteau, le directeur de la « Gazette de Liège », sous les traits du pharmacien inventeur de pilules purgatives pour pigeons : « Avec sa redingote noire et polie, sa barbiche grisâtre qui finit en pointe, mais commence un peu partout sur son visage, Joseph Planquet a un aspect vieillot. »

De gauche à droite, publicité de la gazette de liège, Joseph Demarteau directeur de la gazette de Liège où Simenon travaillait

Joseph Demarteau a servi de modèle pour le personnage du pharmacien du roman

De gauche à droite, illustration dans le livre de Ernest Forgeur, Georges Simenon en 1920, il avait 17ans1/2 quand il a publié le roman.

Luc Laffnet, un autre compagnon de la caque qui a fait l'illustration de la couverture du Livre, il se suicidera un peu après.

Les membres de La Caque en 1919, petit comité phylosophique que Simenon fréquentait Un grenier poussiéreux où des bohèmes anticonformistes se réunissaient pour philosopher, refaire le monde, boire et folâtrer. Ils étaient une vingtaine, étudiants et artistes débutants. Simenon sera le plus célèbre. Les autres ? Ils s'appelaient Denoël, Mambour, Lafnet, Steven, Crommelynck, Bonvoisin, Lempereur-Haut, Forgeur, Verhaeghe, on en passe. Ils se feront connaître surtout en peinture et Liège les découvrira trop tard, comme de bien entendu.

Quelques rues familières, à la jeunesse et l'adolescence de Simenon. La rue Roture, "la cage au Lion" parce-que anciennement on y avait installé des grilles pour empêcher les enfants autochtones de débouler dans la rue Puits-en-sock. Simenon en parle en termes peu flatteurs.

" Lorsque j' étais enfant et jeune homme , une sorte de ruisseau coulait au milieu de la chaussée, charriant non de l'eau de source ou de la ville, mais de l'eau de lessive, de vaisselle, et même des cabinets." Presque la cour des miracles. " Sur un espace de quelques mètres carrés, il y a plusieurs centaines de femmes débraillées,caquetant, criant s'invectivant; une marmaille fouilleuse et crottée grouille partout, emplit les vides laissés entre les chaises et les gosses criaillent où pleurnichent à l'envi. Enfin assis à même le pavé gras, des hommes font cercle, jouent aux cartes, aux dés, s'injurient ou en embouchant les bouteilles boivent des litres. Tout cela répand une odeur un peu rance. Dans les maisons fenêtres ouvertes, on lave les gosses, ou bien on se désabille sans vergogne "

Les ruelles populeuses du temps de Simenon, la rue en Roture en Outremeuse à Liège avec la grille au fond de la rue, enceinte posée par la ville pour empêcher les enfants de débouler sur la rue Puits en Sock.

En 1904, deux enfants y ont été percutés mortellement  par un tram.

La grille avait été baptisée " La cage aux lions ".

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Rue des Récollets l'église Saint-Nicolas et la maison Grétry musicien Liégeois Musée que Simenon visitera en 1952. La rue des Récollets aboutit sur la rue Puits-en-sock. la rue la plus invoquée dans l'oeuvre de Simenon.Son Grand-Père paternel y tenait une chapellerie.

La rue Puits-en-Sock a marqué fortement la mémoire de l'écrivain.

La chapellerie de Chrétien Simenon rue Puits-en-Sock, Grand-Père de l'écrivain, où il fallait entrer par la porte de côté.

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Enseigne d un café de Liège 19eme siècle, on les posait en façade

Autre enseigne de Liège, 18eme siècle Au Saint Esprit