En souvenir de Madame Gilberthe Viatour, une petite dame sèche toujours avec un grand sourire,que je voyais tous les matins chargés lourdement sa charrette de produits laitiers pour aller les vendre dans tout le quartier à Seraing.

Moi ce que j'aimais c'était son yoghourt aux fraises

Le boulanger, je les ai connus plutôt motorises avec la camionnette, mais j'ai connu les livreurs de la coopérative rue des Six Bonniers à Seraing avec le charriot tiré par deux chevaux . Je passais tous les jours devant la boulangerie pour me rendre à l'école. Ca sentait bon le pain frais et le fumier de cheval aussi au matin naissant..

La charrette avec attelage comme celle de la Coop à Seraing, remplie de bons pains et de pâtisseries. Une effluve de pâte cuite entourait l'attelage à 6 mètres à la ronde.

Le rémouleur bien sûr, il criait "j'aiguise couteaux ciseaux tailles haies haches objets tranchants".

Il voyageait avec son vélo triporteur avec un pédalier pour actionner sa meule, il était apprécie dans la rue car il faisait du bon travail.

En souvenir d' Adolphe le charbonnier qui me donnait de temps en temps une pièce de cinq francs quand je passais dans la ruelle Maca en face de son atelier, un peu avant le chant de coq.

Le chifonnier ou marchand de vieux fers, il criait "Vieux fers, vieux cuivres, vieilles  pèlettes."

J'en ai encore connu avec une camionnette la dame s'appelait Thérèse et venait 2 fois par semaine à la maison

Ma Grand-Mère maternelle avait l'habitude de manger sa cûte peur 1 fois par semaine et l'achetait à la marchande ambulante.

Photographe de rue y en a plus ou peut être parfois dans quelques parcs d'attractions.

Même les magasins de matérielle photo sont en voie de disparition.

Avec un porte voix, ou avec un tambour, oyez oyez qu'il criait avis à la population. Il annonçait tous les évènements qui marquaient la vie du village. Mariage, décès, fêtes, rassemblements etc etc

Les scieurs de long qui sciaient les grumes pour en faire des planches

Les douaniers et la contrebande de beurre et de tabac, à la douane Hollandaise ( Maestricht ) Sans oublier les carburants et les  alcools à Martelange.

Cela me rappelle, la déconvenue d'un parent, qui avait croisé des douaniers levant la main, pensant que c'était un geste d'amitié il avait continué sa route en leur rendant leur geste courtoisement.

Il fut rattrapé un peu plus loin, sa malle arrière était remplie de bouteilles d'alcool, mauvais moment à passer !!!

Le vannier qui réalisait des articles en osier, mannes, paniers, chaises etc

Pas de vannier sans coupeur de roseaux

Toujours pour la vannerie, le tailleur d'osier

Tresseuse de paille tressant les pailles des blés de la région pour en faire des canotiers (chapeau de paille) et différents objets artisanaux.

Le brasseur et avec eux le marchand de glace pillée qui vendait des pains de glace

L'ancètre des frigos et des congèlateurs, le pain de glace qu'on livrait et qu'on livre encore actuellement. Ma tante qui tenait café à Ougrée se faisait livrer des pains de glace qu'elle concassait dans sa glacière où étaient stockées ses boissons.

Le tonnellier bien sûr qui dit brasseur dit tonneaux

j' en ai encore connu un qui passait rue du chêne, remplacé par des autos pompes

Le camelot ou le porte à porte remplacé par les marchés qui se sont ouverts un peu partout, et aussi par les trops nombreux abus de confiance de la part des vendeurs

Je n'en ai pas connu.

Le ramoneur, il en existe encore modernisé, avec aspirateur et machine, le chauffagiste

Dernière forge à "Maka" de la province de Liège Chaudfontaine 1925

Les armuriers, ici forgeant le canon d'un fusil.

La dentellière de Bruges notamment les plus connues et renommées

Dans les campagnes profondes, on venait tuer le cochon, et puis on faisait la fête en son honneur

Le bouilleur de cru, il allait de ferme en ferme, chez les propriétaires d'arbres fruitiers avec son matériel, alambic pour faire de l'alcool avec le restant des fruits. C'était permis pour une consommation familiale.

L'atelier du charron

L'allumeur de réverbère, dans les grandes villes, il allumait le soir et il éteignait le matin. Je n'en ai pas connu.

La marchande de poires cuites, et la marchande de maquées également